Le bas-débit à bricoles

09 octobre 2011

Le Billet De François Morel sur Schtroumphf qu'Anne.


Pour paraphraser Yvan Levaille-que-vaille : quand la femme permet, l'homme se croit autorisé.

Autrement dit : la perversion ne vient pas forcément de là où on l'attend.

31 mars 2007

Convaincu

"N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi"

Emile Cioran, in "De l'inconvénient d'être né".

27 novembre 2006

Organique

« En amour, je n'ai su qu'une chose : souffrir comme une bête — et chanter. »

Marina Tsvetaeva

09 novembre 2006

La distance

Purée, je viens de moins en moins par ici. Peut-être parce que je trouve d'autres canaux d'expression immédiate ?

Une théorie me trottait dans la tête depuis quelques jours, amendée par quelques souvenirs et un passage de Miss Little Sunshine à propos du parcours personnel de Proust : jusqu'où les périodes de souffrance sont-elles source de richesse au vu des moments plus paisibles, en fonction de la perception que l'on peut avoir des ces mêmes phases ?

J'aurai tendance à croire que les étapes de souffrance sont des leviers de connaissance personnelle, comme une délivrance vers un nouvel état où le fait de savoir alors apprécier à la mesure d'un paramètre original une condition qui n'aurait pas changé mais qui présenterait un éclairage nouveau.

Cela suppose que notre intégrité ne soit pas pour autant modifiée, que l'environnement soit stable et que seules les perceptions strictement personnelles reposent sur une lecture plus riche et plus ouverte.

Une sorte d'apprentissage, d'ouverture à un autre référentiel, toujours passionant quand la considération de sa propre personne est un élément d'autant plus intéressant qu'il est reconsidéré régulièrement.

À suivre... quand j'aurai pris encore plus de distance ;)

10 octobre 2006

Le top 4 de la mort

68 pays restent encore favorables à la peine de mort.

94% des exécutions ont lieu dans 4 pays
:
- la Chine 1.770 exécutions et 3.900 condamnations),
- l’Iran (94 exécutions dont huit mineurs),
- l’Arabie Saoudite (88 exécutions dont de nombreux étrangers sans interprète à leur procès),
- les Etats-Unis (60 personnes exécutées en 2005 dont plusieurs souffraient de troubles mentaux, et quelque 3.000 personnes dans le couloir de la mort).


Merci à En3Mots

27 juin 2006

Y'a comme un problème

La fondation de Bill Gates devient plus riche que nombres d’institutions internationales

lu dans
En3Mots


A la suite du don de Warren Buffet de 30 milliards de dollars sous forme d’actions de Berkshire Hathaway, sa propre société d’investissements (actionnaire de Coca-cola, Procter&Gamble, Microsoft, etc.), la fondation de Bill Gates est devenue extrêmement riche. Créée en 2000, elle totalise à présent 67 milliards de dollars de ressources financières. C’est deux fois plus que l'ensemble des prêts consentis par le FMI. A titre d’exemple, le budget 2005 de l’Unesco était de 610 millions d’euros.



Mais où est passé le sens commun ?




10 mai 2006

Les Ricains du Nord remontent dans mon estime

LES BOISSONS GAZEUSES HORS DES ÉCOLES
Des dizaines de millions d'élèves ne pourront plus se procurer des boissons gazeuses dans les écoles publiques américaines. Les principaux distributeurs ont accepté hier une proposition des militants de la lutte contre l'obésité afin de limiter la distribution de ces produits. Seuls l’eau, les jus de fruits et le lait à faible taux de matières grasses sont acceptés.

Pourvu que l'on copie ce modèle de comportement le plus rapidement possible, cette fois-ci !

Un début de sentiment... de culpabilité ?

La Turquie a rappelé ses ambassadeurs en France et au Canada pour “une courte période” pour des consultations, a annoncé hier le ministère turc des Affaires étrangères, afin de protester contre des mesures prises dans ces deux pays qui reconnaissent le massacre des Arméniens comme un génocide.

Hé oui, messieurs les Ottomans, la recette est pourtant simple !
  • 1/ Commencer par reconnaître le massacre,
  • 2/ Reconnaître que c'est un génocide,
  • 3/ Assumer,
  • 4/ Assumer,
  • 5/ Assumer,
  • 6/ Éviter de passer pour des fondamentalistes de base

05 mai 2006

150 ans d'erreurs

“Mon grand-père était un homme bon et aimant, mais il ne comprenait rien à la sexualité féminine.”
Sophie FREUD, 82 ans, petite-fille de SIGMUND, au magazine autrichien PROFIL


Vu comme ça, je comprends mieux le désarroi des féministes.
Trompées, se trompant, toujours la même galère.

27 avril 2006

L'arroseur arrosé

lu dans cyberpresse.ca

Hydro-Québec réclamait plus de 40000 $ à Robert Lépine, un résidant de Le Gardeur qu'elle accusait de vol d'électricité, se voit condamnée à près de 200000$ en dommages à ce même individu, en raison de son attitude vindicative.

«Dans la présente affaire, l'acharnement aveugle de l'entreprise à l'égard de M. Lépine, acharnement qui s'est fondé sur des mensonges, traduit une intention d'avoir raison à tout coup, indépendamment de la réalité, et donc de nuire à la personne visée. Hydro-Québec, société d'État, ne peut se permettre d'agir ainsi. Ce comportement mérite sanction», peut-on lire dans le jugement, rendu récemment par la juge Jeannine M. Rousseau.

L'affaire commence le 16 février 1998: à la demande d'Hydro-Québec, un électricien se présente chez M. Lépine pour installer un compteur qui peut se lire à distance.
L'électricien constate qu'il n'y a pas de poignée sur la boîte. Il fait néanmoins le travail, et repart en recommandant à M. Lépine de faire installer une poignée. Il ne note rien d'autre. Le 11 mars, Hydro envoie un vérificateur, afin de s'assurer que le nouveau compteur fonctionne correctement. Le vérificateur remarque un «troisième fil» branché dans le compteur. Ce raccordement pirate fait en sorte que l'électricité qui passe par ce fil n'est pas comptabilisée.

Le vérificateur fait un rapport à Hydro. Moins d'une semaine plus tard, on perquisitionne chez M. Lépine. On l'accuse de vol d'électricité pendant 13 ans, soit depuis qu'il a acheté la maison, en 1984. La somme d'électricité détournée s'élève à environ 980 $, mais une fois additionnés les frais et les pénalités, la réclamation monte à plus de 40000$. Lépine fait l'objet de poursuites au civil et au criminel.

Il se défend, dit qu'il ignorait totalement l'existence de ce troisième fil, affirme que ce n'est pas lui qui l'a posé. Peut-être est-ce l'ancien propriétaire, un entrepreneur électricien de qui il a acheté la maison en 1984? D'ailleurs, ce dernier lui avait montré comment détourner l'électricité, mais d'une autre façon, en branchant des pinces de survoltage aux extrémités des bornes, explique Lépine.

Au criminel, les accusations tombent rapidement. Après avoir regardé l'ensemble de la preuve, la Couronne estime qu'il manque justement de preuves et que la cause est bien trop boiteuse. Mais la cause au civil persiste. Lépine se défend. Il offre de payer la somme d'électricité qui aurait été détournée à son insu pendant 13 ans, soit 980 $. Il n'est pas coupable et il n'abandonnera jamais.

Lépine, qui gère une entreprise de systèmes d'alarme, se lance corps et âme dans sa défense. Le procès arrive enfin, vers la fin 2004. Au lieu de durer huit jours, il en fait 15. «L'atmosphère était tendue, l'animosité était parfois palpable... C'était la guerre», note la juge Rousseau.

Manque de professionnalisme

La juge est persuadée qu'au moins trois témoins de la société d'État ont carrément menti au procès. De plus, elle s'étonne du manque de professionnalisme dans l'enquête et trouve des failles énormes dans la preuve.

«On s'attend à ce qu'Hydro soit une autorité majeure, sinon la meilleure au Québec, eu égard à la subtilisation d'énergie: le contrôle des compteurs, le dépistage et les enquêtes, la préservation de la preuve et le calcul de l'énergie subtilisée... On s'attend à ce qu'elle se conduise de façon compétente et au moins correcte...

Mais la preuve dans le présent dossier est au contraire», signale la juge. Au bout du compte, la juge ordonne à Robert Lépine de verser 980 $ à Hydro, mais condamne cette dernière à verser près de 177000$ (plus les intérêts) à M. Lépine, qu'elle a fait passer à tort pour un voleur.

«J'ai tout mis là-dedans, j'ai hypothéqué ma maison, j'ai mis mon coeur et mon âme. J'en ai passé, des nuits blanches. Jamais de ma vie je n'ai pensé perdre ça», a confié Robert Lépine à La Presse, hier. Il avoue toutefois qu'après avoir payé son avocat, l'expert et les frais, il ne lui restera pratiquement plus rien.

15 avril 2006

La voiture du peuple

Plan social d’exception chez Volkswagen

Révélé par le magazine allemand Focus, le plan social mis au point par le constructeur allemand constituerait une exception dans l’histoire du groupe. Dans le cadre du plan « ForMotion » destiné à réorganiser l’entreprise pour réduire les dépenses de 7 milliards d’euros d’ici à 2007, Volkswagen aurait élaboré un plan social visant à la suppression de 20 000 emplois pour les années à venir. Ces suppressions se feraient au moyen d’un allongement du temps de travail - de 28.8 heures par semaines à 35 heures par semaine - et ce, sans augmentation de la masse salariale. Deux sites seraient particulièrement touchés : celui de Wolfsburg, lieu de construction de la Golf, verrait ses effectifs diminuer de 10% (de 50 000 à 45 000 salariés), et celui de Forest à Bruxelles qui pourrait, selon Focus, être rayé de la carte.

Les actionnaires du groupe auraient déjà donné leur feu vert et le plan social devrait être présenté mercredi 19 avril au conseil de surveillance.

14 avril 2006

Plus riche, plus longtemps

La complémentaire santé à 12 000 euros par an ( En3Mots )

Les AGF l’ont appelée "Excellence Santé" et espèrent obtenir 10 000 nouveaux clients avec elle. Pour la somme annuelle de 12 000 euros par an, les plus aisés pourront bénéficier de cette complémentaire santé qui les assure d’être soignés par les meilleurs médecins et dans les meilleurs délais.
Une innovation qui ne fait pas l’unanimité. Selon Jacques Lucas, secrétaire général du Conseil National de l’ordre des médecins, un tel produit crée une médecine de « Première classe », et donc, une potentielle inégalité dans l’accès aux soins.

No comment, je suis mort !

>> édité le samedi 15 avril :
Suite aux nombreuses critiques du conseil national de l’ordre des médecins, l’assureur a décidé de suspendre son innovation. <<

13 avril 2006

Italie : 2 - Mafia : 0


Deux mafieux se sont tombés en Italie en ce beau dimanche d'avril.
Le premier s'appelle Bernardo Provenzano, el grande capo de la honora societa (ou cosa nostra ou mafia).
Le second est un quincailler bronzé qui va faire le bonheur des cabinets d'avocats.
Ce dernier a été dénocé par la vox populi, le premier a eu la désagréable surprise de profiter d'une fenêtre ouverte durant la trêve électorale. En effet, il est intéressant de constater qu'après quarante ans de cavale il suffit d'une vacance du pouvoir afin que les carabinieri se trouvent des ailes.

14 mars 2006

Ou partir en vacances ?

Si vous hésitez entre Mars et la Lune, sachez que les Chèques-Vacances n'y sont pas encore acceptés.

10 mars 2006

Quand Hewlett-Packard fait mauvaise impression

Bloomberg

Carly Fiorina, ex-PDG de H-P a reçu trop d'argent lorsqu'elle s'est fait viré, d'après quatre caisses de retraite de syndicats dans une poursuite visant à récupérer une indemnité de départ qu'elles évaluent à 42 millions de dollars.

Selon la poursuite inscrite hier devant un tribunal fédéral de San Francisco, les administrateurs ont violé leur propre politique adoptée en 2003 et concernant le congédiement d'un patron en accordant l'an dernier à Mme Fiorina une indemnité de départ comprenant des actions, des options et des prestations équivalentes à 2,99 fois son salaire de base annuel, sans demander l'approbation des actionnaires.

«La violation de cette politique sera la première pièce à conviction», dans l'affaire des caisses de retraite des syndicats, soutient Robert Zito, associé du cabinet d'avocats Schiff Hardin.

«Le conseil d'administration aura du mal à expliquer pourquoi il a dévié de cette directive».

Elle avait qu'à travailler en France !

07 mars 2006

Entreprises avantagées

Léo-Paul Lauzon, titulaire de la chaire socio-économique de l'Université du Québec à Montréal signe une étude, L'Autre Déséquilibre fiscal, portant sur ce déplacement du fardeau fiscal.

Émaillée de nombreuses statistiques, l'étude indique par exemple que, de 1963 à 2003, le total des impôts et des taxes payés par les particuliers est passé d'une proportion de 45 à 80% des recettes du gouvernement fédéral.

Pour la même période, la proportion des recettes fédérales provenant des entreprises a fondu, de 55% à 20%.

En chiffres absolus, les recettes fédérales provenant des sociétés ont grimpé de 17,5 milliards en 1963 à 29,4 milliards en 2003. Mais elles ont bondi de 14,2 milliards en 1963 à 117,2 milliards en 2003 chez les individus.

Au Québec, ce n'est guère mieux. En 1964, les Québécois ont versé 10,2 milliards en impôt et taxes au gouvernement, comparativement à 6,2 milliards pour les entreprises.

Or, en 2004, les particuliers ont versé 25,3 milliards en recettes à Québec alors que le fardeau fiscal des entreprises était réduit à 3,6 milliards de dollars.

Bar ouvert Et pis encore, dit Léo-Paul Lauzon, l'État québécois verse grosso modo un milliard de plus en subventions aux entreprises qu'il ne reçoit en impôts.

En 1964, l'impôt des entreprises représentait 6,8% du produit intérieur brut (PIB) de la province. S'il était resté à ce niveau, au lieu de descendre à 1,5% du PIB en 2004, Québec engrangerait 13 milliards de plus annuellement dans ses coffres.

«Les fonds publics, c'est devenu un bar ouvert», lance M. Lauzon dont l'exposé fut, comme d'ordinaire, truffé de déclarations colorées.

Et en France, c'est comment ?

02 mars 2006

Coupures pub sur M6

Merci à Télérama

Capital, émission-phare de M6 présentée par Guy Lagache, a déjà subi la censure pour d'autres sujets que celui de la Française des Jeux.

Peu favorable à l’annonceur, un reportage sur la Française des Jeux a été remanié en catimini par la direction. Un sérieux dérapage alors que la Six prétend doper son créneau information.

On ne peut pas dire qu’ils n’étaient pas prévenus. En 2002 déjà, l’ancien directeur de l’information de M6, Philippe Laby, faisait passer le message aux journalistes de Capital : « Comprenez bien qu’on ne peut pas scier la branche sur laquelle on est assis ! » Un appel au bon sens commercial qui légitimait alors le remaniement musclé d’un reportage incriminant plusieurs marques de cosmétiques – certaines appartenant à L’Oréal, dont les spots garnissaient déjà copieusement les plages de pub de la chaîne. L’auteur y précisait que ces entreprises avaient profité du passage à l’euro pour gonfler leurs prix de plus de 10 %. Une biffure priva les téléspectateurs de cette pertinente observation ; le reste du commentaire fut écrit sous contrôle de la hiérarchie.

Echaudés mais déterminés, les journalistes du magazine Capital décidèrent cependant de continuer à faire leur travail. Les directeurs de l’information de M6 aussi. Ainsi, lorsque, le 8 février dernier, la Société des journalistes (SDJ) de la chaîne, réunie en assemblée générale, demanda à Jérôme Bureau, successeur de Philippe Laby, s’il s’engageait à garantir l’indépendance de la rédaction face aux annonceurs, celui-ci répondit : « au cas par cas ». Un élan de franchise pour le moins déconcertant à l’heure où la chaîne dit vouloir se renforcer dans le secteur de l’information ; et qui montre que, sur M6, la liberté d’informer s’arrête parfois là où commencent les intérêts commerciaux du groupe. Démonstration.

Trois jours plus tôt, le 5 février, les téléspectateurs de Capital s’attendaient à voir un reportage sur la saga des jeux de grattage. Ils durent se contenter d’une version light et non signée. Et pour cause : l’auteur avait refusé que son nom soit accolé à un sujet amputé de huit minutes et flanqué d’un commentaire réécrit. Un résultat bien différent de l’excellente enquête de Gilles Delbos – que nous avons pu visionner – mettant en cause les pratiques de la Française des Jeux. Les auteurs de ce coup de baguette magique ? Le directeur de l’information et son adjoint, Thomas Reboulleau. Samedi, à la veille de la diffusion, le duo débarque à M6 dans une rédaction quasi déserte, supprime des séquences entières du reportage, réécrit le commentaire. Puis demande à un journaliste de réenregistrer le texte, lui assurant qu’ils ont l’assentissement de l’auteur. En réalité, personne dans la rédaction n’est au courant de cette mission coupe-coupe. Au contraire, jusqu’au vendredi soir, Gilles Delbos, François Ducroux, le rédacteur en chef de l’émission, et Guy Lagache, le présentateur, se sont battus pour maintenir le sujet in extenso, allant même jusqu’à en faire une seconde mouture, moins offensive. Mais, en une semaine, Jérôme Bureau était passé du « bravo ! », lâché au terme d’un premier visionnage, au « ça va pas être possible », sur le conseil de Thomas Valentin, le directeur des programmes.

Alors, que contenait donc de si brûlant ce reportage ? Un scoop. La solide démonstration journalistique que la répartition des lots des jeux de grattage n’est pas aléatoire, comme le déclare la Française des Jeux. Exemple avec le Millionnaire : vendu à l’unité deux euros, chaque billet fait partie d’un carnet de soixante-quinze tickets. Le hasard voudrait qu’on puisse trouver des carnets sans aucun ticket gagnant significatif (vingt ou cent euros, par exemple) et d’autres avec un nombre variable de gains importants. L’enquête démontre, au contraire, que chaque carnet ne contient qu’un seul billet au montant significatif. Autrement dit, dès qu’un gain important sort d’un carnet, les billets restants sont nuls ou porteurs de sommes minimes. « Le principe est le même dans tous les jeux », assure un vendeur assermenté de la Française des Jeux, en caméra cachée. Coupé ! Une buraliste reconnaît qu’une fois le gros lot gagné elle vend des tickets perdants – ou quasi – en toute connaissance de cause. Coupé ! Un autre avoue se réserver les fins de carnet lorsque le gros lot n’est pas encore sorti : « Faut bien qu’il y ait des avantages ! » Encore coupé ! Comme tous les éléments qui créditent la thèse de Robert Riblet, un ancien joueur interviewé par Gilles Delbos, et qui attaque aujourd’hui en justice la Française des Jeux pour « tromperie ». Allégé de son argumentaire, le reportage transforme les déclarations de Robert Riblet en hypothèses isolées et non vérifiées. Et M6 réduit les risques de froisser le quatorzième annonceur du PAF et le vingt-cinquième sur son antenne, à hauteur de 12 millions d’euros en 2005. Elle n’est d’ailleurs pas la seule puisque, le 3 février, Canal+ déprogrammait le numéro de Nous ne sommes pas des anges consacré à la Française des Jeux.

Tandis que la direction de la Six se retranchait, sur le tard, derrière des raisons d’ordre juridique, la SDJ dénonçait, dans un communiqué daté du 6 février, « un niveau de censure jamais atteint ». Car cet acte-là constitue le point d’orgue d’une série de mésaventures du même type. En septembre, Jérôme Bureau se fendait d’un « Renault, ce n’est pas le charcutier du coin de la rue » (mais le dix-huitième annonceur de M6) pour légitimer les sept secondes coupées dans l’enquête consacrée à la Logan, diffusée le 25 septembre. Un concessionnaire y confirmait que si la voiture à bas prix de Renault se vendait en France, les autres modèles du constructeur risquaient d’y perdre des parts de marché. Une petite visite du samedi, et hop, disparu ! En 2000, un sujet remettant en cause la fiabilité des tests de solidité d’Ikea, autre annonceur de la chaîne, faillit bien subir le même sort. Raison officielle : l’exemple montré n’était pas assez représentatif. Emmanuel Chain, directeur de l’information de l’époque, avait alors réussi à obtenir, au terme d’un vrai bras de fer, une seconde diffusion avec une enquête renforcée.

Sur M6, le journalisme est un sport de combat. On peut se retrouver K.-O. par une rafale d’arguments lapidaires et devoir renoncer illico à un portrait de François Pinault (Fnac, La Redoute…) ou à une enquête sur la téléphonie et les fournisseurs d’accès à Internet. On peut aussi, « au prix de batailles dantesques, réussir à passer des sujets malgré le frein de la direction », rapporte un journaliste. Dernier exemple en date : un sujet dévoilant les marges substantielles réalisées par Nescafé avec ses Nespresso, une marque de Nestlé, quatrième annonceur de la chaîne… Pour certains pourtant, le contrôle d’une direction prompte à imposer des sujets marketés se serait accru depuis « l’affaire Afflelou » : en 2001, suite à une enquête qui égratignait ses pratiques, l’opticien avait retiré tous ses budgets publicitaires. « Nicolas de Tavernost [le président de la chaîne, ndlr] nous avait pourtant soutenus à l’époque. Mais on le paye aujourd’hui », estime un reporter, qui, à l’instar de ses collègues, tient à garder l’anonymat.

Dans les rédactions de M6, une chose, en revanche, ne fait aucun doute : à défaut d’apprécier les journalistes, Nicolas de Tavernost ne peut pas s’en passer. Et pas seulement parce que Capital, émission-phare de la chaîne depuis ses débuts, et Zone interdite lui offrent parmi ses meilleures audiences. Dans la course à la concurrence, M6 n’a aujourd’hui plus le choix : après le sport, l’information est le dernier secteur où elle doit se renforcer. En 2004, ce créneau représentait à peine 6 % de ses programmes (contre 12 % sur TF1). Depuis septembre, la chaîne multiplie les déclarations d’intention. Assez rapidement, Enquête exclusive, un nouveau magazine de documentaire, a ainsi succédé à l’inénarrable Docs de choc. Et depuis janvier, la chaîne a fait de son Six minutes de la mi-journée un classique rendez-vous d’information, présentatrice à l’appui (Anne-Sophie Lapix). A part cela, R.A.S. Quant aux projets en cours, motus. Jérôme Bureau ne souhaite pas, pour l’instant, s’exprimer à ce sujet.

« L’info sur M6, c’est vraiment parce qu’il en faut », observe un vétéran de la maison. « Elle doit être spectaculaire, vite faite et ne pas coûter trop cher. » Géographiquement dissociées de la maison mère, les rédactions de Capital, Zone interdite et Secrets d’actualité ont l’impression d’être « le petit village gaulois qui résiste encore aux Romains en cravate ». « Quand on se rend au siège, qu’on voit les plaquettes de communication interne, les panneaux d’affichage, on réalise qu’on appartient à un autre monde. » Entre des journalistes soucieux de remplir leur rôle et une hiérarchie qui change de directeurs de l’information tous les deux ans – et leur greffe un adjoint autrefois responsable de l’étude des audiences, à savoir Thomas Reboulleau –, c’est carrément deux cosmogonies qui s’affrontent. « Ce sont des censeurs pragmatiques, explique un journaliste. Tant que dans les magazines d’info on n’aborde pas les sujets fâcheux, tout se passe bien, et, qui plus est, dans des conditions de travail plutôt rares aujourd’hui : on nous donne du temps et des moyens. Mais dès que les intérêts économiques du groupe rentrent en jeu, alors là, c’est la danse des ciseaux ! M6, c’est vrai, est cotée en Bourse… »

Confrontée à la diversification croissante de la société M6 Métropole Télévision – Football Club des Girondins de Bordeaux, société de production et d’édition, site de vente par Internet MisterGoodDeal –, la chaîne doit se préparer à n’être plus qu’une branche d’activité parmi d’autres.

Quel crédit accorder alors à l’information dans une chaîne privée dont la moitié du chiffre d’affaires provient de la publicité et, pour le reste, en grande partie des produits dérivés de l’antenne ? « En dépit d’une volonté critique réelle des journalistes de M6, on voit mal comment, sur une chaîne commerciale qui vend beaucoup de son temps d’antenne à des pouvoirs économiques, l’information pourrait proposer une autre vision des choses », réagit Julien Duval, chercheur au CNRS spécialiste du journalisme économique et auteur d’une analyse de l’émission Capital (1). « Chaque information est subordonnée à son contexte de production : plus politique sur le service public, plus économique sur les antennes privées. TF1, elle aussi, n’est pas exempte de cas de censure ; simplement, la rédaction a intégré la culture du secret : elle ne porte pas les affaires sur la place publique. » Et à la différence de M6, la Une pourrait même, le cas échéant, se permettre de froisser un ou deux annonceurs. Question de taille : quelle marque pourrait durablement se passer de la puissance publicitaire de la chaîne ? Ce qui ne l’empêche pas d’être très prudente : le 4 février, un jour avant le reportage de Capital, TF1 diffusait au JT de 13 heures un sujet sur le « hasard programmé » des jeux de tirage en prenant soin de s’interroger. Et la Société des journalistes n’existe plus depuis des années à TF1… En attendant, celle de M6 est décidée à ne pas en rester là. Elle pense saisir prochainement le CSA en vertu de l’article 6 de la convention de la chaîne, qui oblige le groupe M6 à garantir « l’indépendance de l’information à l’égard des intérêts économiques de ses actionnaires ».

Florence Broizat

La Californie dit non à Steve Jobs

Bloomberg _ 28 février 2006 - 07h27

Au cours des cinq dernières années, Steve Jobs a convaincu les consommateurs d'acheter ses lecteurs de musique iPod, vendu ses studios d'animation Pixar à Walt Disney contre 7,4 mrds $ et combattu avec succès un cancer du pancréas.

Mais le PDG de Apple a été incapable de persuader un groupe de conservation que son projet de démolir une maison californienne améliorerait son coin de pays.

L'enjeu: une vaste maison de campagne de 1550 m2 dans la petite ville de Woodside, à 50 km au sud de San Francisco. Le groupe de conservation soutient que la maison est un bel exemple du style Renaissance coloniale espagnole.

Pour sa part, M. Jobs soutient qu'il a toujours détesté Jackling House, une demeure de 30 pièces dont il a fait l'acquisition il y a 21 ans. Il souhaite la démolir pour en construire une autre plus modeste. À cet égard, il a souligné aux autorités de Woodside que sa nouvelle maison aurait un meilleur design et qu'elle obtiendrait peut-être un jour un certain mérite historique.

« Il se peut que vous n'en voyez pas la signification historique, M. Jobs, mais elle en a », lance Frank Sanchis, ancien vice-président de National Trust for Historic Preservation, « Les collectivités ont une qualité qui leur est fournie par l'architecture qui est représentée chez elles, et si vous l'abolissez, vous grignotez l'architecture américaine et au bout du compte, les collectivités deviennent plus semblables les unes aux autres. »

M. Jobs n'est pas le seul patron de Silicon Valley à éprouver des ennuis de la sorte. Dave Duffield, fondateur de PeopleSoft, a renoncé à son projet de construire une demeure plus grande que la Maison-Blanche après que des voisins se furent plaints de ce qu'ils ont qualifié de « maison bourgeoise monstre ».

Pour sa part, Larry Ellison, PDG d'Oracle, a travaillé d'arrache-pied pour apaiser ses voisins et les autorités, notamment en renforçant les rives de lacs artificiels sur sa propriété de telle sorte qu'ils n'inondent pas la ville en contrebas. De plus, il a mis 10 ans et consacré plus de 100 millions pour construire un village japonais pas très loin de la propriété de M. Jobs sur Mountain Home Road.


Un groupe d'adeptes de la préservation appelé Uphold Our Heritage (Préservons notre héritage) a intenté avec succès une poursuite pour s'opposer au permis de démolition.

La semaine dernière, Howard Ellman, avocat de M. Jobs, a indiqué que son client s'apprêtait à présenter une demande d'appel pour s'opposer à l'ordre rendu le 26 janvier dernier et révoquant son permis de démolition.

Jackling House, construite en 1925, est l'oeuvre de l'architecte George Washington Smith, célèbre pour ses maisons d'inspiration andalouse qu'il a fait construire à Montecito, au nord de Los Angeles. La maison de M. Jobs, en stuc, compte deux étages et comprend des poutres de plafond apparentes, des armoires intégrées, de la ferronnerie très ornée et un grand orgue. On y trouve aussi de nombreux accessoires en cuivre, y compris une boîte aux lettres que M. Jobs dit vouloir épargner, coup de chapeau à M. Jackling qui a vécu dans cette maison jusqu'à sa mort en 1956.

Une étude réalisée par les autorités de Woodside après que M. Jobs eut demandé un permis de démolition en 2001 a permis de déterminer que la demeure, avec sa maison d'invités, son château d'eau, sa maison d'oiseaux et les liens avec MM. Jackling et Smith, était admissible à la protection à titre de structure historique en vertu de la Loi californienne sur la qualité de l'environnement.

M. Jobs, qui était alors célibataire, a acheté Jackling House en novembre 1984, 11 mois après que Apple eut lancé l'ordinateur Macintosh sur le marché. Il a vécu dans la maison de 14 chambres à coucher et de 13 salles de bains et demie pendant 10 ans avant de déménager avec sa famille à Palo Alto, selon des documents soumis à la cour.

01 mars 2006

Pas de zéro de conduite pour les enfants de trois ans

Contre la bêtise d'un gouvernement qui prépare actuellement un plan de prévention de la délinquance prônant notamment une détection très précoce des « troubles comportementaux » chez l’enfant, censés annoncer un parcours vers la délinquance, vous pouvez signer cette pétition en ligne.

Le problème de la structure familiale éclatée et des parents encore perdus que leur progéniture ne doit pas être sous-traité à des fins électorales.

C'est pour rire qu'on s'amuse #1

Grippe aviaire : un dangereux volatile enfin abattu

Peut-être le début d'une série 'légère'

27 février 2006

Un cas d'école ?

Shell condamné à 1,5 milliards de dollars de dédommagements

Le groupe pétrolier Shell, premier partenaire du Nigeria avec plus de 900 000 barils par jour, a été condamné hier par la Haute cour fédérale de Port Hartcourt à 1,5 milliards de dollars de dédommagements afin de réparer les dégâts causés par son activité de production.

Les plaignants, des habitants du Delta du Niger, ont obtenu gain de cause après avoir porté plainte contre le géant pétrolier, l’accusant de détruire l’environnement et de nuire à la santé de tous les aborigènes ljaw de l’Etat de Bayelsa.

Ce n'est qu'un début ?

26 février 2006

On met une bannière ?


La bannière est là...
mais je ne sais point comment la placer.

Alors si quelqu'un l'a déjà fait sur blogger.com , je suis preneur d'un conseil.

17 février 2006

On a le 1er sinistre qu'on mérite

Rappel : Ni les actions des experts et du ministre de la Santé, ni l’envoi de militaires pour intensifier la démoustication n’ont permis, à l’heure actuelle, d’arrêter la progression fulgurante de l’épidémie de chikungunya, pour laquelle il n’existe aucun vaccin ni aucun médicament.

Cependant, Dominique de Villepin a annoncé qu’au 27 février les moyens de lutte contre l’épidémie seront multipliés par dix.


Pourquoi attendre le 27 ?
Pourquoi 10 fois ?
Pourquoi les moyens d'observation, de prévention et d'analyse avaient-ils été divisés par quatre, 50 personnes au lieu de 200 précédemment ?

Qu'en est-il de cas "importés" dans les Antilles ?


À partir d'une info lue sur En3Mots

George est humain


À la sortie d’un dîner bien arrosé, le fameux George Clooney est tombé sur un SDF qu’il a pris en sympathie. Il lui a donc donné toute sa monnaie… 1 000 ( mille ) euros.

Lu sur En3Mots

11 février 2006

Éclairage d'un ethnologue

Grande religion qui se fonde moins sur l’évidence d’une révélation que sur l’impuissance à nouer des liens au dehors. En face de la bienveillance universelle du bouddhisme, du désir chrétien de dialogue, l’intolérance musulmane adopte une forme inconsciente chez ceux qui s’en rendent coupables ; car s’ils ne cherchent pas toujours, de façon brutale, à amener autrui à partager leur vérité, ils sont pourtant (et c’est plus grave) incapables de supporter l’existence d’autrui comme autrui. Le seul moyen pour eux de se mettre à l’abri du doute et de l’humiliation consiste dans une « néantisation » d’autrui considéré comme témoin d’une autre foi et d’une autre conduite. La fraternité islamique est la converse d’une exclusive contre les infidèles qui ne peut que s’avouer, puisqu’en se reconnaissant comme telle elle équivaudrait à les reconnaître eux-mêmes comme existants.

(Claude Lévi-Strauss, Tristes Tropiques, Plon, 1955, p.484 de l'édition de poche)

10 février 2006

Méfiance, toujours

Des ados escrocs se font pincer { AFP - 8 février 2006 - 11h43 }

La police espagnole a annoncé mercredi avoir démantelé une bande d'adolescents qui escroquaient de jeunes usagers d'internet pour récupérer les données secrètes de leurs cartes bancaires.

Onze jeunes Espagnols faisant partie de ce réseau, la plupart mineurs, ont été interpellés dans les provinces de Grenade, Alicante, Cadix, Saragosse, Barcelone et Séville, selon un communiqué du ministère espagnol de l'Intérieur.

Les escrocs en herbe participaient à des «chats» pour adolescents. Ils avaient reproduit à l'identique des sites internet de recharge pour téléphones mobiles consultables à partir du moteur de recherche google.es.

Ils se procuraient ainsi les coordonnées des cartes de crédits de leurs victimes, 500 au total, et en profitaient ensuite pour effectuer des achats et des commandes sur internet.

La police précise que les membres de ce réseau se connaissaient tous entre eux, soit physiquement soit à travers l'internet, et que la plupart résidaient chez leurs parents.

Une bonne nouvelle, enfin...

CAMBODGE

Le procès tant attendu de dirigeants khmers rouges accusés de génocide devrait commencer en 2007, ont indiqué hier les Nations unies. Plus de 1,5 million de personnes ont trouvé la mort sous le régime communiste des Khmers rouges (1975-1979).


On attend le concours de caricatures Iranien, à moins que des négationnistes ne leur lancent une fatwa.

Démesure et haine constitutive

Existe-t-il encore des hommes de paix pour faire la guerre à l'intolérance meurtrière ?
???

08 février 2006

Un tabloïd jordanien retiré du marché

[ NOUVELOBS.COM | 04.02.06 | 08:07 ]

La société éditrice du magazine, qui avait publié les caricatures en appelant les musulmans à travers le monde à la "raison", en a décidé ainsi.

Un tabloïd jordanien qui a reproduit jeudi trois des caricatures controversées de Mahomet en appelant les musulmans à travers le monde à la "raison" dans son éditorial a été retiré du marché, a indiqué un communiqué de sa société éditrice.
La société a décidé de "retirer immédiatement tous les exemplaires du marché" et d'"ouvrir une enquête pour identifier les responsables de ce comportement abominable et condamnable", affirme le communiqué parvenu jeudi 2 février au soir.
La société "rejette vivement le comportement des responsables du journal", poursuit le communiqué annonçant des "mesures sévères contre les personnes dont l'implication sera prouvée".
Un deuxième communiqué de la société a par la suite annoncé le licenciement du rédacteur en chef de Shihane, Jihad Momani.

"Soyez raisonnables"

Pour sa part, le porte-parole du gouvernement Nasser Jawdeh a exprimé la "condamnation du gouvernement" pour la reproduction des caricatures par Shihane et exigé "des excuses immédiates du journal pour cette grave erreur".

Nasser Jawdeh, cité par l'agence officielle Pétra, a indiqué que des "mesures pourraient être prises contre le journal, en coordination avec le syndicat de la presse jordanienne".
L'hebdomadaire a reproduit trois des caricatures d'abord publiées dans un journal danois, notamment celle qui représente le prophète portant une bombe en guise de turban.
Ces caricatures accompagnent un article titré "Intifada islamique contre l'atteinte à l'islam", en mettant toutefois le mot "atteinte" entre guillemets.
Sous le titre "Musulmans du monde, soyez raisonnables", le rédacteur en chef signe un éditorial où il se demande: "Qu'est ce qui porte plus préjudice à l'islam, ces caricatures ou bien les images d'un preneur d'otage qui égorge sa victime devant les caméras, ou encore un kamikaze qui se fait exploser au milieu d'un mariage à Amman?".

03 février 2006

Intolérance et hystérie, manipulation ?

Lu dans En3Mots

L’hebdomadaire jordanien Shihane est l’un des rares a prendre le contre-pied de l’affaire, publiant trois des caricatures de Mahomet. Sous le titre « Musulmans du monde, soyez raisonnables », le journal demande : «Qu'est-ce qui porte plus préjudice à l'islam, ces caricatures, ou bien les images d'un preneur d'otage qui égorge sa victime devant les caméras, ou encore un kamikaze qui se fait exploser au milieu d'un mariage à Amman?»

01 février 2006

N'oublions pas les infirmières bulgares en Lybie

Depuis six ans, cinq infirmières bulgares et un médecin palestinien croupissent dans les geôles libyennes, accusés d'avoir transmis le virus du sida à plus de 400 enfants libyens.Les professeurs Luc Montagnier et Vittorio Colizzi, pensent que ce sont les conditions d'hygiène qui sont responsables de la transmission du VIH à ces enfants. Pour leur libération signez la pétition et imprimez l'affiche du dessinateur Deligne que vous afficherez dans vos services.

Humeur :
Le petit Mouammar Kadhafi est attendu par sa maman, exaspérée par son absence du sens du ridicule. Il doit en effet ranger sa chambre, débordant des oripeaux panarabiques accumulés pendant ces quarante années où il a joué au super-Bedo-in avec ses petits camarades.

31 janvier 2006

Tu veux aller à Davos ? Google t'y mène.

Tiré d'une dépêche de l'AFP

- Grands crus à gogo chez Google

Les soirées sont multiples pendant le Forum. La fête organisée par les fondateurs, maintenant milliardaires, du moteur de recherche Google a été somptueuse. Les grands crus coulaient à flots dans les allées de la galerie Kirchner, au milieu des toiles d'Andreas Walser.

Château Margaux 1979, Château Gruaud Larose 1989, magnums de champagne Krug 1990, le tout à foison, pour accompagner huîtres, langoustes...

Même les plus blasés sont restés sans voix devant les bouteilles poussiéreuses du Pauillac Château Lynch-Bages. Les étiquettes étant illisibles, c'est un serveur qui informait les happy few sur l'année: 1955!

28 janvier 2006

Votre sort économique s'améliore-t-il?


Tout comme les électeurs de Dubya, les français ont majoritairement répondu "non" à cette question, à croire un sondage BBC-GlobeScan-Pipa.
Cette profonde déprime hexagoanle française n'est pas partagée outre-Rhin ou outre-Manche ainsi qu'au Sénégal, en Inde, Finlande, Afrique du Sud, Australie...

13 janvier 2006

Walou

Walt Disney, Wal Mart,.... wir sind wallou !

Disney veut revenir sur les 35 heures en n'accordant plus que 13 jours de RTT au lieu des 23 généreusement négociées à l'origine. Je me disais bien que c'était de la merde cette boîte. Maintenant, la pourriture suinte de partout.


Et, toujours, dans la série "le libéralisme c'est pas pour les pauvres", WalMart n'en perd pas une.

Les employés de Wal-Mart (WMT en Pennsylvanie pourront poursuivre l'entreprise de ventes au détail pour les heures supplémentaires non payées dans le cadre d'un recours collectif autorisé mercredi par un juge.

Les «associés» prétendent subir des pressions de Wal-Mart pour travailler au-delà de leur quart de travail, sans pour autant être payés pour les heures supplémentaires qu'ils accomplissent. Plusieurs poursuites similaires sont devant les tribunaux aux États-Unis.

Le mois dernier, en Californie, un jury a accordé 172 M$ aux travailleurs de Wal-Mart parce qu'on ne leur permettait pas de prendre une pause repas, tandis qu'au Colorado, une poursuite semblable a été réglée hors cour quand l'employeur a accepté de verser une indemnité de 50 M$.

12 janvier 2006

Acharnement ou abonnement ?

Signalé par l'excellent PikantDeliK

Charles Pasqua accusé de "racket" par l'ex-P-DG d'Alstom

PARIS (Reuters) - L'ancien P-DG d'Alstom Pierre Bilger, jugé à Paris pour abus de biens sociaux, accuse l'ex-ministre de l'Intérieur Charles Pasqua de l'avoir "racketté" lorsqu'il a voulu déménager le siège de sa société en 1994.

"Il s'agissait d'une demande de rançon, de racket. On a versé cette commission la mort dans l'âme", a dit à la barre Pierre Bilger, 65 ans, qui a dirigé Alstom de 1991 à 2003.

L'ancien patron a précisé avoir accepté en 1994 de verser clandestinement 5,2 millions de FF (environ 790.000 euros) pour obtenir l'autorisation administrative de déplacer le siège de sa société de Nanterre (Hauts-de-Seine) à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).

Cet agrément a été délivré par la Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale (Datar), dépendant du ministère de l'Intérieur, le jour-même du versement de la commission litigieuse, le 11 mai 1994.

L'argent d'Alstom a été versé sur un compte bancaire suisse d'Etienne Leandri, surnommé "le petit monsieur", un personnage proche de Charles Pasqua décédé en 1995.

La majeure partie de cette somme a été reversée en juin 1994 à Pierre Pasqua, fils du ministre, sur un autre compte bancaire suisse.

Pierre Pasqua, qui se trouverait en Tunisie, ne s'est pas présenté à l'audience. Un mandat d'arrêt international a été lancé contre lui.

Quatre autres prévenus, deux anciens cadres d'Alstom, un intermédiaire et Pierre-Henri Paillet, ancien délégué à l'aménagement du territoire au ministère de l'Intérieur, sont aussi au banc des prévenus.

Pierre-Henri Paillet aurait servi d'intermédiaire entre les dirigeants d'Alstom et Etienne Leandri, qui avait demandé initialement dix millions de francs. "Adressez-vous au 'petit monsieur'", a lancé Pierre-Henri Paillet aux cadres du groupe industriel, selon leurs dépositions.

Le parquet devrait requérir dans la soirée. Les prévenus encourent jusqu'à cinq ans de prison.

Charles Pasqua, 78 ans, est mis en examen depuis octobre 2004 dans une procédure distincte instruite par la Cour de justice de la République, seule compétente pour enquêter sur des actes commis par des membres du gouvernement dans l'exercice de leurs fonctions.

10 janvier 2006

Moi je être content

Le ministre de l’Education nationale a présenté hier la circulaire interdisant la méthode globale d’apprentissage de la lecture et défendu la méthode syllabique « claire », « limpide » et « explicite ».

09 janvier 2006

Fonctionnaires, ça fonctionne

Rien n'est trop beau pour certains patrons d'agences de santé québécois, qui se font rembourser, à même les fonds publics, une patrie de pêche au saumon, du homard frais, des spectacles et même un billet de cinéma à 6 $ pour le film Les Voleurs d'enfance.

Certaines dépenses dans les 17 agences de la province sont pour le moins surprenantes, selon ce que révèle des documents obtenus par le Journal de Montréal.

Lise Verreault, PDG de l'Agence du Bas-Saint-Laurent, s'est fait rembourser sa visite au cinéma pour le film de Paul Arcand.
Elle se défend en disant qu'elle y est allée à la demande des médias locaux. Elle reconnaît toutefois que son salaire annuel de 133 000 $ lui aurait amplement permis de payer de sa poche.
À un autre moment, elle a dépensé 300 $ pour un vin et fromage organisé par la Fondation du Centre hospitalier régional de Rimouski.

Le PDG de l'Agence de la Gaspésie, Pierre Michaud, semble quant à lui un amateur de plein air et de bonne chair.
Il a facturé 144 $ l'été dernier pour la location d'équipement de pêche au saumon pour une petite partie avec un haut dirigeant du ministère de la Santé.
Quelques semaines plus tôt, il avait payé 200 $ pour une randonnée en zodiac à Percé avec cinq responsables de la planification des effectifs régionaux, auquel montant il faut ajouter 260 $ pour un service de boisson au bistro Brise Bise.

À Laval, les membres du conseil d'administration ont pu se payer la traite lors d'un souper au homard pour lequel l'Agence a déboursé 1195 $.


Les activités bénéfices sont également populaires chez les PDG: tournois de golf, soupers somptueux, spectacles.

Le PDG de l'Agence de la Montérégie, Luc Boileau, a dépensé 100 $ pour assister à l'anniversaire d'un membre du c.a.
Il a facturé la même somme pour un gala de l'humoriste Mario Jean organisé par la Fondation du Centre montérégien de réadaptation.


Malgré tout, certains font preuve de retenue. La palme dans ce domaine revient à Martine Couture, de l'Agence du Saguenay - Lac Saint-Jean, qui a facturé seulement 2,34 $ pour un déjeuner lors d'une rencontre à Québec.


La plupart des PDG des agences de santé gagnent un salaire supérieur ou équivalent à celui de leur patron, le ministre de la santé.
Alors que le ministre reçoit une paye de 138 050 $ par an, certains PDG touchent 165 294 $.
C'est le cas de Luc Boileau, PDG de l'Agence de la Montérégie, qui a aussi touché des primes de 16 000 $ et 13 000 $ au cours des deux dernières années.
Celui de Laval a touché 223 200 $ entre février 2004 et septembre 2005.
La majorité touchent un salaire qui varie entre 133 000 $ et 155 000 $.

04 janvier 2006

Enfin, un peu de décence dans un monde de brut

Georges Theil, ancien conseiller régional FN, a été condamné hier par le tribunal correctionnel de Lyon de façon exemplaire à une peine de six mois de prison ferme et à 10.000 euros d'amende pour contestation de crimes contre l'humanité. Il avait en effet évoqué le « fantasme » des chambres à gaz, et par deux fois déjà, depuis 2001, il avait été condamné pour des propos semblables. Theil est également tenu de verser 4.000 euros à chacune des 11 parties civiles, et à faire publier la décision dans les quotidiens Libération et Le Progrès.


Il faut toujours se méfier d'un type qui rajoute un T à son nom de famille. En rajoutant aussi un R, on arrive au pire. À vous de trouver le triste anagramme.

03 janvier 2006

... et la Santé, pour 2006


Il était une fois un garçon très calme, un modèle pour les jeunes de banlieue, qui reevait une récompense :

« Le vendredi 17 novembre 2000, l'équipe de Taxi 2 reçoit le M 6 Award du meilleur film français de l'année. La remise du prix est diffusée en direct à la télévision, en première partie de soirée. Le public lillois, en majorité composé d'adolescents, ne voit que lui. Lui, la star, le grand frère que beaucoup rêvent d'avoir. A 39 ans, Samy garde la silhouette d'un jeune homme pressé. Il affiche un large sourire et salue la salle, main sur le cœur: «Merci, public, c'est grâce à vous qu'on existe.» Il rend un hommage touchant à sa mère: «Ça fait ringard, mais je voudrais faire un bisou à ma maman que j'aime à la folie!» L'acteur lance aussi une phrase beaucoup plus énigmatique: «Je voudrais dire à Jo et à Nordine que je suis avec eux.» Ce message subliminal mérite une explication.

Ce soir-là, Nordine M., dit «la Gelée», regarde peut-être l'émission dans sa cellule. Il dort en tout cas à la Santé depuis deux jours, mis en cause dans une sale affaire de racket de bars à hôtesses, dans le quartier des Champs-Elysées, à Paris. Le surnom de «Jo» renvoie à un autre proche de Samy, Imed M. Nordine et Jo évoluent dans le milieu du grand banditisme parisien.

Le succès venu, Samy Naceri a mis un point d'honneur à ne pas couper les ponts avec ses anciennes relations. Il n'a jamais renié ses amitiés d'adolescence, si encombrantes soient-elles: à peine libéré, Nordine M. est retourné derrière les barreaux. Son ADN a été retrouvé sur un mégot de cigarette abandonné sur les lieux du braquage d'un entrepôt d'un transporteur de fonds.
»

Eh bien, ça y'est ! Il a rejoint ses potes !


news.tf1.fr


oui-mais-toscope

Nouvel-Obstétricien

30 décembre 2005

Plein la vue pour pas un rond


Il y a quatre mois, le Britannique Alex Tew réfléchissait dans son lit à un moyen de payer ses frais d'université. Aujourd'hui, il est millionnaire.

Pour payer ses études en finances, il a eu l'idée de mettre un million de pixels en vente sur un site, à un dollar chacun. Il a invité tous ceux qui le souhaitaient à y mettre leur logo. Un carré de 10x10 pixels, qui représente environ la grosseur d'une lettre, coûte 100$.

Alex Tew a d'abord vendu quelques pixels à ses parents et amis. Une fois qu'il a eu recueilli 1000$, il a émis un communiqué de presse.

L'histoire a été récupérée par divers médias et s'est rapidement répandue sur le Net. Des annonceurs diversifiés ont alors commencé à acheter des pixels: casinos, sites de rencontre, agents immobiliers, etc.

Jusqu'ici, le jeune homme de 21 ans a réussi à vendre 912 000 pixels, qui lui ont donc rapporté autant de dollars.

«Tout cet argent repose dans mon compte en banque. Je me suis gâté en m'achetant une voiture. Je viens tout juste de passer mon permis de conduire.»

Alors qu'il vient de terminer sa première session à l'université, Alex admet que conjuguer popularité et études n'a pas été facile. Plusieurs publications et chaînes de télévision ont parlé de lui, notamment Vanity Fair, NBC, ABC (Alex Tew s'est rendu aux États-Unis en novembre) et le Daily Mirror.

Les études d'Alex pourraient se terminer plus tôt que prévu. Le jeune homme dit avoir déjà reçu des offres d'emploi de compagnies impressionnées par son idée.

«Je ne croyais pas que ça allait se passer comme ça, dit-il. C'est surréaliste. Je n'y crois pas encore.»

27 décembre 2005

Grandes oreilles et toute petite queue


Le Conseil de la concurrence a condamné mardi 3 sociétés pour entente sur les prix des vidéos Disney entre 1995 et 98.

Il s'agit de Buena Vista Home Entertainment (BVHE) distributeur des cassettes vidéo Disney pour la France, du grossiste SDO, et des gentils philantropes Casino et Carrefour.

BVHE a été condamné à 3,1 millions € d'amende, Carrefour à 5,7 millions, Casino à 3,2 millions et SDO à 2,4 millions.

BVHE, distributeur exclusif de ces cassettes en France, "a été l'instigateur d'une entente verticale avec les distributeurs Casino et Carrefour ainsi qu'avec le grossiste SDO, visant à fixer à un niveau artificiellement élevé le prix de vente des cassettes Disney aux consommateurs".

Le Conseil précise que cette pratique "a été complétée par une politique commune de surveillance et de remontée d'informations, visant à consolider le système". L'entente "a abouti à un alignement à la hausse des prix de détail des cassettes pour enfants Disney dans les enseignes concernées", affirme-t-il.

Selon le Conseil, BVHE, filiale du groupe Disney, et les distributeurs ont "détourné à leur profit" la loi contre la revente à perte: les tarifs de vente de BVHE aux distributeurs ont été artificiellement relevés, ce qui a "mécaniquement conduit ceux-ci à pratiquer des prix de détail supérieurs", explique-t-il.

Le Conseil souligne que les pratiques sanctionnées sont "particulièrement graves", puisqu'elles "ont privé les consommateurs de la possibilité d'acquérir les produits en cause à un prix moindre".

Elles sont "d'autant plus graves qu'elles ont été mises en oeuvre par un grand groupe d'envergure internationale (Disney), dont le comportement est susceptible de constituer la norme dans le secteur", estime-t-il.


Bon, j'arrête de mettre en gras les choux que ces empires de l'arnaque ont mis en place. Il faut laisser un peu d'espace pour ce qui reste encore caché. À bientôt donc.

Déjà Disney, ça pue grave ; avec Carouf', c'est la guerre chimique. Pôv chtites nenfants qui sont exploités, soit en usine, soit dans leur hypermarché préféré.

23 décembre 2005

Un coup à l'estomac avant les « fêtes »

L’espérance de vie des SDF est aujourd’hui de 44 ans, selon le Haut Commissariat à la santé publique.

Ça ne aide pas à digérer, mais ça peut faire réfléchir.

Moins tu vas vite, plus tu pollues


Réduire la place de la voiture dans Paris comme le fait la Mairie serait vecteur de pollution supplémentaire. C’est l’avis de deux économistes qui dévoilaient hier leurs conclusions dans une étude commanditée par l’Automobile-Club.

Selon leur analyse, la réduction observée de 13 % du nombre de véhicules circulant dans Paris depuis 2001 s’explique par « une forte dégradation des conditions de circulation ».
Ce que la Ville ne conteste pas, ayant remarqué elle-même une baisse de la vitesse de 5% en 2003, puis de 3%en 2004.
Or ces deux analystes mettent en avant les chiffres de l’Union Technique de l’Automobile qui affirme qu’un véhicule essence rejette 7,2 fois plus de monoxyde de carbone s’il roule à 11,5 km/h qu’à 19 km/h. Il en est de même pour les particules Diesel, avec 3 fois plus de rejets à basse vitesse.
Des émissions de polluants inquiétantes, mesurées par Airparif, qui recense une diminution de 25% d’émission d’oxyde de soufre entre 1996 et 2000, contre 17% entre 2000 et 2004. « Une baisse s’était déjà amorcée grâce à l’avancée des technologies, ajoute Rémy Prud’homme, professeur à Paris-XII. Cette politique, qui crée des bouchons, ne fait que ralentir les progrès. »

Delanoé passant son temps dans sa maison au Maroc est très loin de ces considarations bassement parisiennes.

21 décembre 2005

Comment Gérer un Trésor

Lu dans la presse du jour :

Air France : un trou dans le CE
Le comité d’entreprise d’Air France, dirigé par la CGT, est en déficit de « huit millions d’euros », selon un audit réalisé par le cabinet Constantin le 15 décembre.


Il font un concours de gestion avec le CE d'EDF ?

20 décembre 2005

Le cours de la Liberté a encore grimpé



Le romancier Orhan Pamuk est jugé pour «insulte à la nation turque», après une interview donnée à un journal suisse où il évoquait les massacres «d'un million d'Arméniens (sous l'Empire ottoman, ndlr) et de 30 000 Kurdes». Saisis par une plainte d'un écrivain nationaliste au nom de l'article 301 du nouveau code pénal, les juges d'Istanbul avaient estimé, le 16 décembre, qu'ils ne pouvaient poursuivre la procédure «sans une claire injonction» du gouvernement. La prochaine audience est prévue pour le 7 février.

Orhan Pamuk, un des plus grands écrivains turcs contemporains et lauréat du prix Médicis étranger cette année pour "Neige", est en procès pour insulte à l'identité nationale turque. Pour avoir tenu les propos suivants : "Trente mille Kurdes et un million d'Arméniens ont été tués sur ces terres et personne n'ose en parler, à part moi".

Le report du procès est motivé pour pouvoir vérifier que l'article 301 du tout nouveau code pénal, qui réprime les atteintes et insultes contre la République turque, peut être appliqué rétroactivement au cas Pamuk .

Les pressions européennes se faisant, les critiques locales (l'Europe "essaie d'exercer des pressions sur notre justice") sont contrebalancées par le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan qui a pris publiquement position en faveur de la liberté d'expression et de Pamuk. Aux dernières nouvelles, Cemil Cicek, le ministre de la Justice, aurait laissé entendre que les poursuites pourraient bien être abandonnées.

On peut leur envoyer nos députés français ; ils ne mettraient pas longtemps avant de trouver le rôle positif joués par l'Empire ottoman sur le développement des peuples kurdes et arméniens.

14 décembre 2005

La bonne nouvelle du jour


Les ventes de Coca-Cola ont reculé de 1% en Amérique du Nord au cours des trois premiers trimestres tandis que celles de Pepsi ont fondu, en moyenne, de 1,7 % pendant les neuf premier mois de l'exercice en cours.

À part la figure de style "3 trimestres / 9 mois" et le fait que je préfère Pepsi, on doit retenir un frémissement salutaire : c'est en effet la première fois en 40 ans que la vente de soda diminue.
Youpeeeeeeeeee !


Si vous n'avez pas besoin d'avoir un produit de substitution à l'acide chlorhydrique ou autre acide corrosif, il n'y a aucune raison pour vous d'acheter du soda en tout genre.


La photo de Taillefine est ici pour illustrer le bon produit, celui à acheter... jusqu'à ce qu'on me prouve qu'il est néfaste pour la santé.

13 décembre 2005

Flicage, quand tu nous tiens !


RFID (l'identification RF) : une révolution pour les entreprises... et leurs salariés.

Comment ça marche ?
L'identification par radiofréquence est une technologie de collecte de données automatisée utilisant les ondes radioélectriques pour le transfert de données entre un lecteur et une étiquette RFID dans le but de les identifier, de les localiser ou de les suivre.

L'identification RF offre de nouvelles perspectives aux entreprises comme au x administrations. Les touristes rentrant sur le sol des USA sont ainsi "épinglés".

Plus de la moitié de 500 entreprises nord-américaines interrogées travaillent à un projet d'identification RF ou prévoient le faire d'ici les douze prochains mois.

À quand une application plus "humaine" ?

Comment gagner 110 millions d'€uro ?

Le National Health Service britannique va faire migrer 600 000 postes actuellement sous Windows vers Novell Linux.

C'est sans doute en volume le plus gros contrat Linux que Novell a signé depuis qu'il a racheté la distribution SuSE Linux et adopté une stratégie code source libre. Les services de santé britanniques vont faire migrer leurs stations de travail de M$ Windows vers Novell Linux.

«Cet accord avec Novell réduit aussi les barrières pour le National Health Service dans l'usage de l'open source, ainsi qu'à sécuriser les accès à une plate-forme open source de classe d'entreprise, avec le plus important, un support abordable, la maintenance et la formation pour aider notre encadrement à assurer la transition», a déclaré Richard Granger, responsable des TI du NHS.

Novell évolue certes en terrain en partie conquis, puisque les serveurs du National Health Service, l'équivalent de la Sécurité Sociale en France, sont équipés du système d'exploitation propriétaire Netware. Ils vont d'ailleurs migrer vers Novell Open Enterprise Linux, l'OS de l'éditeur qui assure la convergence entre Netware et Linux.

Avec 600 000 postes de travail qui vont basculer vers Linux, Novell va encaisser un contrat de 32 millions d'euros, et le National Health Service réaliser une économie d'environ 110 millions d'euros sur 3 ans, avec les économies de licences Microsoft, une bonne nouvelle pour le contribuable grand-breton.

Si les anglais donnent l'exemple, où va-t-on ?

05 décembre 2005

Histoire de se faire rembourser la vaseline




Il faut toujours rêver un peu

02 décembre 2005

Jamais peur, avec leurs flingues

Le cap du millième mort officiel sera donc atteint, malheureusement.

Kenneth Boyd ou Shawn Humphries ? Caroline du Nord ou Caroline du Sud ?

J'ai gardé un mauvais arrière-goût de la Caroline du Sud. Le racisme y était tellement flagrant.
Il l'est toujours. Regardez ce qu'il se passe à la nouvelle Orléans aujourd'hui.

Toujours pas de Plan For Victory pour les blacks.

{ édité dans la journée }

Kenneth Lee Boyd est le 1000ème. Paix à son âme.

01 décembre 2005

Vite, avant que le virus ne se propage

Je dois dire ici que les camps de concentration ont existé, que les chambres à gaz n'étaient pas inventées, que la mort de millions de civils était préparée et organisée par le III Reich.

Comme ça, cette enflure de LePeine ne pourra pas dire que je n'en ai pas parlé.

{ Jean-Marie Le Pen ressasse ses déclarations révisionnistes.
Le président du Front national a maintenu, lundi sur la BBC, ses déclarations sur les chambres à gaz, « détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale », qui lui avaient valu une condamnation par la justice française. SOS Racisme et le Mrap ont engagé hier des poursuites judiciaires.
}


Un échappé des camps de la mort disait justement hier soir : « Le révisionnisme n'est qu'une manœuvre pour préparer de nouveaux actes de barbarie ».

La peur de l'an 1000... un symbole encore décliné

Millième exécution capitale aux Etats-Unis ?

Le chiffre est symbolique. L’exécution prévue hier soir en Virginie, de Robin Lovitt, condamné pour un meurtre dans une salle de billards, aurait du être la millième depuis le rétablissement de la peine capitale, en 1976.
Heureusement il a été gracié par Mark Warner, le gouverneur de Virginie et a vu sa peine commuée en prison à vie.

C'est vrai que 1000 ça fait tache. C'est aussi des bâtons pour se faire battre quand on veut passer pour les champions de la liberté et de la victory.

Il y un mois, un sondage Gallup montrait que 64% des Américains restaient malgré tout favorables à cette pratique, un chiffre bien inférieur aux 80 % du milieu des années 1990. «De plus en plus de gens comprennent que la peine capitale fait des erreurs, affecte de manière disproportionnée les pauvres et les minorités raciales, n’a pas d’effet dissuasif, coûte cher, est arbitraire et immorale », peut-on lire sur le site 1000executions.org, lancé par la branche américaine d’Amnesty International.

Aujourd'hui, 38 États autorisent la peine de mort mais beaucoup la pratiquent peu ou pas du tout. La grande majorité des exécutions ont lieu dans le sud des Etats-Unis. A eux seuls, le Texas, la Virginie et l’Oklahoma centralisent plus de la moitié des exécutions.

25 novembre 2005

Le gendre idéal

Samy Naceri mérite de rejoindre Bernard Tapie et Nicolas Sokrazy dans la grande famille des garçons humbles et doux.

Dans la série, " je gueule / j'ai raison / t'as tort / je suis le plus beau / n'oublie pas ta vaseline " nous pouvons désormais compter sur ce jeune homme plein de finesse.

Vous reprendrez bien encore une petite dose de surexposition médiatique ?

Iran - Irak : ça cause

Les frères shiitres se causent pour la première fois depuis quarante ans.
Est-ce une bonne nouvelle ? En tout cas, cela en a l'air.
Les sunnites devront-ils en pâtir ? Le panarabisme va-t-il repartir ?

Si vous pouvez nous éclairer...

Sida : les estimations 2005


Le rapport annuel de l’Onusida et de l’OMS a de quoi nous inquiéter sur l'état de la lutte contre le VIH dans le monde. Malgré les efforts actuels de prévention et de traitement, cinq millions de personnes ont été infectées par le virus en 2005, dont plus de trois millions (3,2) dans la seule Afrique subsaharienne.
« L’épidémie ne montre aucun signe d’essoufflement », déplore Michel Sidibé, directeur à l’Onusida, en insistant sur l’insuffisance des stratégies de prévention utilisées jusqu’à présent.
Plus de 40 millions de personnes (2,5 millions de plus qu'il y a deux ans) sont porteuses du virus, un record depuis le début de l’épidémie. Quelque 8.000 personnes meurent chaque jour du sida, malgré la diffusion des médicaments.
Un phénomène nouveau et terrible apparaît : l’accélération de la propagation du sida chez les enfants de moins de 15 ans. Aujourd’hui, 2.100.000 d’entre eux sont touchés.

Ainsi, malgré nos campagnes de prévention et autres discours, il y a de plus en plus de cas chez nous et ailleurs.
Autant nous oublions ou ignorons facilement ce qui ne nous concerne pas directement, autant le HIV arrive encore à se developper ici et faire des ravages ailleurs.

23 novembre 2005

Alors, ça creuse ?

Voici aujourd'hui la reprise d'un article incisif paru dans QueChoisir

Assurance maladie : Le gouvernement torpille sa réforme (Alain Bazot_Que Choisir)

La réforme de l'assurance maladie devait permettre de résoudre une équation complexe : maîtriser les dépenses de santé tout en conservant une médecine de qualité pour tous. C'est pour résoudre cette équation que le gouvernement a souhaité mettre en place le parcours de soins qui oblige le patient à consulter au préalable son médecin traitant avant, le cas échéant, de multiplier les visites chez les spécialistes. L'impact de la réforme, et donc sa réussite, aurait dû passer par l'adhésion de tous à ce parcours «vertueux» de soins. La logique voudrait que les pénalités que le gouvernement a prévues pour ceux qui ne le respectent pas s'appliquent symétriquement aux patients et aux médecins. Pour les premiers, les choses sont claires : hors parcours, l'usager sera moins bien remboursé par sa caisse primaire d'assurance maladie (-10%). Pour les seconds, au contraire, pas l'amorce de la moindre contrainte : hors parcours, les honoraires, plafonnés, des médecins spécialistes du secteur 1 continueront de l'être (entre 27 et 32 euros) alors que ceux des spécialistes du secteur 2 resteront libres. Si le gouvernement avait eu l'audace de plafonner les honoraires hors parcours de ces derniers, il aurait fait ce qu'il n'a pas hésité à imposer aux usagers, une pénalité économique sans précédent, et aurait ainsi respecté un principe de partage des contraintes et donc d'équité de la réforme. Mieux, il aurait incité ces médecins à privilégier le parcours vertueux de soins, ne serait-ce que pour leur conserver un niveau d'honoraires satisfaisant. En effet, si l'objectif de la réforme est bien de limiter le nombre de recours directs systématiques aux spécialistes, en l'absence d'incitations économiques, ces derniers n'ont aucun intérêt à la soutenir, ils ont même objectivement de bonnes raisons de la faire échouer. Mais le plus grave, peut-être, vient d'être décidé par le gouvernement dans son projet de décret. L'État applique aux contrats complémentaires santé proposés par les compagnies d'assurance ou les mutuelles, des allégements fiscaux. Avec 7 milliards d'euros en 2005, l'État dispose d'un puissant levier. En refusant ces aides aux contrats destinés à rembourser des soins hors parcours, il aurait pu naturellement contribuer à l'incitation de tous, usagers, médecins et assureurs, à respecter le parcours vertueux. Mais en décidant de subventionner les contrats complémentaires destinés à rembourser les honoraires sans plafond et hors parcours des médecins spécialistes, le projet gouvernemental renforce l'incohérence du système. Comment croire à la sincère détermination des pouvoirs publics qui, en l'état du texte, à la mi-août, hypothèquent eux-mêmes les chances de réussite au bénéfice de tous d'une réforme aussi cruciale?

22 novembre 2005

Retour à la case de l'Oncle Tom

Un pas de plus dans l'abaissement de la dignité humaine et un élargissement du fossé : les enchères inversée

+ d'infos ici

Copie de l'article de l'Obs

NOUVELOBS.COM | 18.11.05 | 16:48

... le développement sur internet des sites proposant des emplois par enchères inversées... cela illustre que "le système du travail réservé à celui qui accepte le salaire le plus faible s'installe en France".
Selon Michel Lamy, secrétaire national de la CFE-CGC, un site d'offres d'emploi par enchères inversées (www.jobdealer.net) fonctionne déjà et "2 autres sites du même type sont en train de s'installer".

"Socialement odieux"

Dans le système des enchères inversées, un employeur propose un travail, le plus souvent des petits boulots (jardinage, réparations, aide ménagère), en fixant un salaire maximum pour la tâche à effectuer. Puis les demandeurs d'emplois font des enchères à la baisse. "Comment admettre que des sites sur internet offrent du travail sous condition que les salariés acceptent des salaires toujours plus faibles ?", s'interroge la CFE-CGC dans son communiqué, s'insurgeant contre cette pratique "socialement odieuse" et "économiquement stupide".

La faute des entreprises ?

Mais la CFE-CGC dénonce également les entreprises qui les utilisent et les font donc exister : "Si ces sites peuvent exister, et c'est désormais une réalité, c'est parce que les entreprises leur confient leurs annonces d'offres d'emploi". Ainsi, Michel Lamy s'interroge sur la légalité de telles pratiques en France, tout en ajoutant qu'il n'est pas évident de s'y opposer car au sein de l'Union européenne le marché (des offres d'emploi) est libre".
En mai 2005, une société allemande d'offres d'emploi par enchères inversées (www.jobdumping.de) avait provoqué un tollé en annonçant son intention de s'implanter en France.

18 novembre 2005

Malhonnêtes, en plus de tueurs et esclavagistes

« Un Grand Cru 1855 ? 18,55 euros ! »
Voilà quel fut l'objet d'un message que je recevai ce matin.

Évidemment, devant ce genre de littérature, on ne peut que penser à un hoax et être fort circonspect.
Comment peut-on prendre les gens pour des cons aussi franchement ? Surout dans un pays comme la France.

Hé oui ! 1855 est l'année de classement de ce 5ème cru !!!
18,55 € pour une daube de 2002 c'est faire preuve de mauvais goût. Le type qui a inventé ce gros mensonge est pire qu'un vendeur de voiture, qu'un démarcheur d'encyclopédies ou qu'un plombier-électricien-chauffagiste-dépanneur-sos....


Impossible de répondre à l'émetteur de ce genre de mail. En effet, l'adresse est du style .....J8O-KZU-M-6FDSI@Z.Ems7.net

Pourtant, il y a un indice. Un gros même. C'est "Votre Magasin Auchan" qui se fout de votre gueule.

En plus de tuer le tissu des commerces et producteurs, étouffer les agriculteurs, rétablir l'esclavage humain, la secte de la grande distribution, celle qui vous fait croire que payer moins cher peut vous aider, vous considère comme un pauvre d'esprit.

16 novembre 2005

Sida : des chiffres pour essayer de comprendre

Selon l’Onusida, à la fin 2004, le sida avait tué au moins 20 millions de personnes depuis le début de l’épidémie ; plus de 39,4 millions de personnes étaient séropositives, dont 4,9 millions de nouveaux cas déclarés dans l’année.


A / Certains malades sont-ils moins «intéressants» que d'autres ?

B / Certains pays sont-ils moins protégés que d'autres ?

C / Cela fait beaucoup de millions. Il est bien tentant de les comparer avec des guerres et des génocides.

Mélangez A, B et C. Vous obtiendrez un débat de plus, plutôt explosif, sans réponses responsables pourtant.

Falling Ovaires

Que ne va-t-on trouver comme motif pour faire de la télé !
De pauvres dames "coachées" ( quel horrible mot passe-partout ) afin de mieux subir les outrages d'une vie somme toute bien normale, bien protégée, mais fondamentalement désorientée.

Quand le bon sens est absent, place aux vampires de l'audimat.

Depuis une semaine que je voulais écrire ce billet, cette tranche de TF1 a fait ses preuves : l'audience est catastrophique.
Ce qui tend à prouver que les ménagères d'autour de 50 ans ont plus de cervelle que de tranche de cerveau disponible à revendre aux annonceurs.