Le bas-débit à bricoles: La distance

09 novembre 2006

La distance

Purée, je viens de moins en moins par ici. Peut-être parce que je trouve d'autres canaux d'expression immédiate ?

Une théorie me trottait dans la tête depuis quelques jours, amendée par quelques souvenirs et un passage de Miss Little Sunshine à propos du parcours personnel de Proust : jusqu'où les périodes de souffrance sont-elles source de richesse au vu des moments plus paisibles, en fonction de la perception que l'on peut avoir des ces mêmes phases ?

J'aurai tendance à croire que les étapes de souffrance sont des leviers de connaissance personnelle, comme une délivrance vers un nouvel état où le fait de savoir alors apprécier à la mesure d'un paramètre original une condition qui n'aurait pas changé mais qui présenterait un éclairage nouveau.

Cela suppose que notre intégrité ne soit pas pour autant modifiée, que l'environnement soit stable et que seules les perceptions strictement personnelles reposent sur une lecture plus riche et plus ouverte.

Une sorte d'apprentissage, d'ouverture à un autre référentiel, toujours passionant quand la considération de sa propre personne est un élément d'autant plus intéressant qu'il est reconsidéré régulièrement.

À suivre... quand j'aurai pris encore plus de distance ;)