Le bas-débit à bricoles

11 septembre 2005

Un nord-américain un peu blanc, mort en 1993, qui avait une vision très juste de ces contemporain a dit :
"Les Américains n’ont pas besoin de se sentir ridicules. Ils ont cette image d’eux-mêmes : « Nous sommes tellement bien, nous sommes tellement justes (…) ». Si c’était vrai, ce serait le paradis sur Terre. Seulement c’est faux. C’est énorme de voir 240 millions d’individus s’illusionner sur eux-mêmes avec cette idée d’être un peuple élu de Dieu. C’est un problème mental continental."

On touche ici un point sensible, celui qui fait que ce peuple a mal, très mal. Il ne s'agit pas de les critiquer, loin de moi cette idée.
Il s'agit d'apprécier le gouffre de lumière dans lequels baucoup sont en train de tomber, confrontés à un drame dont l'issue ne peut pas être suspendue à un éventuel "we gonna win" ou "fight against the evil".

Il n'y a pas de mauvais, de coupable désigné ou de terroriste dans le cas de Katrina.
Par contre, il y a des ultra-libéraux, honnêtes avec leurs convictions politiques certes, mais restant trop longtemps en vacances, gouvernant sans prévoir, humiliant leur propre quart-monde.

Combien de temps ce malaise va-t-il durer ? Plus longtemps qu'une fin de mandat, au moins.