Le bas-débit à bricoles: Grandes oreilles et toute petite queue

27 décembre 2005

Grandes oreilles et toute petite queue


Le Conseil de la concurrence a condamné mardi 3 sociétés pour entente sur les prix des vidéos Disney entre 1995 et 98.

Il s'agit de Buena Vista Home Entertainment (BVHE) distributeur des cassettes vidéo Disney pour la France, du grossiste SDO, et des gentils philantropes Casino et Carrefour.

BVHE a été condamné à 3,1 millions € d'amende, Carrefour à 5,7 millions, Casino à 3,2 millions et SDO à 2,4 millions.

BVHE, distributeur exclusif de ces cassettes en France, "a été l'instigateur d'une entente verticale avec les distributeurs Casino et Carrefour ainsi qu'avec le grossiste SDO, visant à fixer à un niveau artificiellement élevé le prix de vente des cassettes Disney aux consommateurs".

Le Conseil précise que cette pratique "a été complétée par une politique commune de surveillance et de remontée d'informations, visant à consolider le système". L'entente "a abouti à un alignement à la hausse des prix de détail des cassettes pour enfants Disney dans les enseignes concernées", affirme-t-il.

Selon le Conseil, BVHE, filiale du groupe Disney, et les distributeurs ont "détourné à leur profit" la loi contre la revente à perte: les tarifs de vente de BVHE aux distributeurs ont été artificiellement relevés, ce qui a "mécaniquement conduit ceux-ci à pratiquer des prix de détail supérieurs", explique-t-il.

Le Conseil souligne que les pratiques sanctionnées sont "particulièrement graves", puisqu'elles "ont privé les consommateurs de la possibilité d'acquérir les produits en cause à un prix moindre".

Elles sont "d'autant plus graves qu'elles ont été mises en oeuvre par un grand groupe d'envergure internationale (Disney), dont le comportement est susceptible de constituer la norme dans le secteur", estime-t-il.


Bon, j'arrête de mettre en gras les choux que ces empires de l'arnaque ont mis en place. Il faut laisser un peu d'espace pour ce qui reste encore caché. À bientôt donc.

Déjà Disney, ça pue grave ; avec Carouf', c'est la guerre chimique. Pôv chtites nenfants qui sont exploités, soit en usine, soit dans leur hypermarché préféré.