Le bas-débit à bricoles: Enfin, puissance 2

06 octobre 2005

Enfin, puissance 2



Charles Pasqua mis en examen

Et de six. Après cinq autres instructions actuellement en cours, le mafieux et ancien ministre de l'Intérieur a été mis en examen pour «recel d'abus de biens sociaux». Il est soupçonné d'avoir bénéficié, en tant que responsable de l'association France-Afrique-Orient (FAO), de la mise à disposition entre 1989 et 1993 de locaux appartenant à l'homme d'affaires libanais Iskandar Safa. Aucun loyer n’aurait été versé par FAO pour ces locaux de bureaux (l’équivalent de 870 k€).
Dans cette affaire Safa, la justice enquête également pour savoir s’il est vrai que, comme semble l’indiquer la DST, une partie d'une rançon qui aurait été débloquée par la France dans le cadre de la libération des otages du Liban en 1988, aurait atterri sur le compte suisse des frères Safa, avant d'être versée en partie à des proches de M. Pasqua.
Comme quoi, l'argent n'a pas d'odeur ni de sentiments.
L'ancien ministre est aussi mis en examen dans deux autres affaires par le même juge Courroye (ventes d'armes à l'Angola en 1993 et 1994 et financement présumé illégal de son parti miteux, le RPF) et dans trois dossiers devant la Cour de justice de la République, institution habilitée à instruire et à juger les crimes et délits commis par des ministres «dans l'exercice de leurs fonctions».
Môssieur le sénateur a aussi croqué dans le désormais incontournable programme de l'Onu "pétrole contre nourriture". La faim est un atavisme familial dasn cette belle famille ; en effet, le papa du petit Charles était un maître dans l'art de faire cracher.

Total jugé en 2006 pour le naufrage de l'«Erika»?

Le parquet a requis mercredi le renvoi en correctionnelle du groupe français pour le naufrage du pétrolier «Erika» en 1999 au large de la Bretagne. On aimerait bien que le procès ait lieu en 2006.

Pratiquement six ans de procédure pour que le groupe Total soit renvoyé en correctionnel dans l'affaire de l'"Erika", ce pétrolier battant pavillon maltais qui s'était brisé en deux le 12 décembre 1999 au large des côtes bretonnes. Courage! le parquet de Paris a requis mercredi le renvoi devant le tribunal correctionnel de la compagnie et d'une dizaine d'autres mis en examen.

Alors que 400 kilomètres de côtes avaient été touchées par la marée noire qui avait suivi le naufrage, le parquet a retenu à l'encontre de Total la "pollution maritime". Le procureur relevait qu'elle était «non seulement juridiquement propriétaire de la cargaison au moment du naufrage, mais encore qu'elle s'est constamment comportée en véritable maître du navire».

Corinne Lepage, avocate des communes sinistrées se réjouit "cette bonne nouvelle qui constitue le dernier acte de procédure avant la clôture du dossier". Il revient à présent à la juge d'instruction, Dominique de Talancé, d'ordonner le renvoi de tout ou partie des mis en examen devant le tribunal correctionnel. Corinne Lepage dit espérer que "l'audience aura lieu courant 2006".

"La justice va pouvoir déterminer la part de responsabilité de Total dans la catastrophe alors que, jusqu'à présent, la compagnie pétrolière a toujours nié cette responsabilité", a précisé Jacques Mangold, directeur de Vigipol, syndicat mixte de protection du littoral breton créé après la catastrophe de l'Amoco Cadiz en 1978.

Il faut y croire !

1 Comments:

At 12:56 PM, Blogger AhZouteAlors said...

Pourvu que cela ne se passe pas en Corse, on devra encore payer à la fois pour la continuité territoriale et une indépendance de droit commun.

 

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