Le bas-débit à bricoles: La peur de l'an 1000... un symbole encore décliné

01 décembre 2005

La peur de l'an 1000... un symbole encore décliné

Millième exécution capitale aux Etats-Unis ?

Le chiffre est symbolique. L’exécution prévue hier soir en Virginie, de Robin Lovitt, condamné pour un meurtre dans une salle de billards, aurait du être la millième depuis le rétablissement de la peine capitale, en 1976.
Heureusement il a été gracié par Mark Warner, le gouverneur de Virginie et a vu sa peine commuée en prison à vie.

C'est vrai que 1000 ça fait tache. C'est aussi des bâtons pour se faire battre quand on veut passer pour les champions de la liberté et de la victory.

Il y un mois, un sondage Gallup montrait que 64% des Américains restaient malgré tout favorables à cette pratique, un chiffre bien inférieur aux 80 % du milieu des années 1990. «De plus en plus de gens comprennent que la peine capitale fait des erreurs, affecte de manière disproportionnée les pauvres et les minorités raciales, n’a pas d’effet dissuasif, coûte cher, est arbitraire et immorale », peut-on lire sur le site 1000executions.org, lancé par la branche américaine d’Amnesty International.

Aujourd'hui, 38 États autorisent la peine de mort mais beaucoup la pratiquent peu ou pas du tout. La grande majorité des exécutions ont lieu dans le sud des Etats-Unis. A eux seuls, le Texas, la Virginie et l’Oklahoma centralisent plus de la moitié des exécutions.